Une première restauration de la chapelle

ParPère Ioan Toader

Une première restauration de la chapelle

Une première restauration de la chapelle Maringer :
Succès et déboires…
PREMIÈRE VISITE DE LA CHAPELLE AU PRINTEMPS 2016
Durant les années d’abandon du site hospitalier, la chapelle a subi des dégradations : vitraux cassés, infiltrations d’eau, dégâts liés à l’installation de centaines de pigeons…

Les sols et les décors étaient recouverts de fiente, de cadavres de pigeons et de déchets, soit huit tonnes au total, qui ont dû être enlevées par une entreprise, avant que la paroisse puisse utiliser les lieux. Mais les murs et la voûte étaient restés noircis et dégradés.

PREMIERS TRAVAUX DE RÉHABILITATION ET RESTAURATION – été 2016 – hiver 2018
À partir de l’été 2016, la paroisse a commencé par réhabiliter l’espace constitué par l’ancienne sacristie et la salle attenante (« petite chapelle »), pour en faire un espace cultuel orthodoxe : nettoyage des murs et des décors, remplacement du parquet, mise en peinture, installation d’une iconostase. Tous ces travaux ont été réalisés par des bénévoles de la paroisse et par une entreprise.

La paroisse a pu alors célébrer les offices dans une véritable petite église orthodoxe :

En février 2018, les travaux de restauration de la « grande chapelle » néogothique ont démarré, en suivant les conseils de spécialistes du patrimoine pour retrouver les couleurs d’origine. Elle a été repeinte par une entreprise spécialisée, et a retrouvé pendant quelques semaines sa splendeur passée…

LES CONSÉQUENCES DE LA DÉCOUVERTE DE LA MÉRULE
Malheureusement, au printemps 2018, la présence d’un champignon, la mérule, est confirmé. Elle s’était attaquée à différents éléments de la chapelle (cave, parquets, murs, tribune, galerie extérieure).

Pour éradiquer la mérule, il a fallu malheureusement détruire partiellement l’intérieur du bâtiment et la galerie. La tribune a été démolie, les parquets et la terre sous-jacente ont été enlevés, les murs ont été décrépis jusqu’à sept m de hauteur…

Puis une entreprise spécialisée a effectué le traitement adéquat du bâtiment (injections d’un produit fongicide tous les 30 cm dans les murs). La mérule ne peut plus se développer.

À la fin du mois de juillet 2021, la paroisse a donc acheté la chapelle « en l’état ». Un immense travail de réhabilitation, de réaménagement et de restauration l’attendait …

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Père Ioan Toader editor