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La tradition de l’iconographie sur verre de Transylvanie

Aux 17e et 18e siècles, en Transylvanie, une région du nord de la Roumanie, une nouvelle technique d’iconographie est apparue : l’iconographie sur verre, se distinguant de la très ancienne technique d’iconographie sur bois. Ce phénomène religieux et artistique s’est considérablement développé dans certaines régions de Roumanie pendant ces deux siècles, mais la tradition perdure encore aujourd’hui, en conservant fidèlement la technique ancienne de la peinture sur verre.

Une tradition née autour d’un centre de pèlerinages

Une icône sur bois miraculeuse de la Mère de Dieu exsudant des larmes provoqua, vers 1694, de nombreux pèlerinages dans le village de Nicula où se trouvait cette icône. A cette époque, la Transylvanie faisait partie de l’Empire d’Autriche. Les pèlerins originaires de toute l’Europe souhaitaient emporter avec eux un souvenir du lieu du miracle. Les habitants du village commencèrent alors à peindre des icônes sur verre, en imitant au départ les images religieuses vendues chez eux par des colporteurs venus d’Europe centrale (Bohême, Autriche, Silésie, Galicie). Bientôt, la peinture sur verre devint un phénomène de masse. Tous les habitants du village peignaient, et tous les membres d’une famille se partageaient les différentes opérations : approvisionnement en verre, préparation des couleurs, reproduction des contours, remplissage, confection des cadres et des panneaux postérieurs.

Des peintres paysans, confesseurs de la Foi orthodoxe

L’inspiration de ces peintres paysans, dont la peinture n’était pas l’occupation de base, venait des icônes byzantines de leur Église orthodoxe bien-aimée, qu’ils défendaient contre les pressions autrichiennes pour les convertir au catholicisme. Leurs thèmes de prédilection étaient : la Vierge à l’Enfant, les Saints Protecteurs, la Sainte Cène, le Baptême du Christ, la Résurrection du Christ, la Sainte Trinité.

Une technique originale

Le support des icônes était le verre plan sur lequel on appliquait plusieurs couches successives de couleurs dans les contours d’un dessin copié à l’envers. La surface sur laquelle les couleurs étaient appliquées devenait ainsi le « dos » de l’icône et la peinture apparaissait par transparence sur le côté face. Les couleurs utilisées à l’époque étaient préparées sur la base d’oxydes métalliques et de matières naturelles. Une fois l’icône peinte, une couche de vernis s’appliquait sur sa face postérieure. Ensuite, elle était encadrée et protégée à l’arrière par un panneau en bois de sapin.

La diffusion de l’iconographie sur verre

La concurrence entre les familles d’iconographes du village incita des peintres à partir et à ouvrir des ateliers dans d’autres régions de Transylvanie. Sont ainsi apparues plusieurs « écoles ». Ce phénomène artistique dura plus de deux siècles, de la fin du 17e siècle au 19e siècle, et se répandit dans plusieurs régions de Transylvanie. L’art de l’icône sur verre connut sa décadence au début du 20e siècle, concurrencé par les premières lithographies.

L’iconographie sur verre dans la paroisse orthodoxe de Nancy

C’est cette ancienne tradition que la paroisse fait revivre, grâce à Ligia Iris Margineanu, iconographe amateur et membre de la paroisse. Elle a présenté les icônes qu’elle a réalisées lors de plusieurs expositions.

« La beauté incommensurable et la valeur artistique du folklore ainsi que des productions littéraires et lyriques du peuple roumain ont le don d’exprimer, parfois par de séduisantes simplifications, l’essentiel de la logique de la pensée populaire.

Loin d’être un simple objet de culte, les icônes sur verre de Roumanie représentent un document artistique de haute importance de la peinture sur verre du centre de l’Europe dont elles font partie intégrante tant par la position géographique de la Transylvanie, que par le moment de leur apparition et la filiation de leur technique. »

La peinture paysanne sur verre de Roumanie, Juliana Dancu et Dumitru Dancu, Édition Méridiane, Bucarest, 1975.
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Qui sont les chrétiens orthodoxes ?

Les chrétiens orthodoxes témoignent de la foi et de la tradition chrétiennes universelles. Leur foi s’enracine dans le témoignage reçu des Apôtres : Jésus de Nazareth, mort sur la croix, est ressuscité ; Il est le Christ, le Sauveur du monde.

L’Église orthodoxe a transmis sans interruption cette foi des Apôtres, en restant fidèle à l’Orthodoxie, c’est-à-dire à la juste célébration de la Gloire de Dieu, telle qu’elle est manifestée dans la Liturgie, centrée sur l’enseignement biblique et son interprétation par les Pères de l’Église, et telle qu’elle a été formulée par les sept conciles œcuméniques.

C’est par la Divine Liturgie, c’est-à-dire le Mystère de l’Eucharistie, que les chrétiens orthodoxes éprouvent leur appartenance à l’Église catholique, au sens étymologique du mot « selon le tout ». Le terme orthodoxe a été utilisé à partir du 9e siècle, en référence à la légitimité de la vénération des icônes par les croyants. Pour les chrétiens orthodoxes, l’icône est inséparable de la liturgie et de la prière, et concrétise leur amour de la Beauté.

Les communautés chrétiennes orthodoxes locales ont à leur tête les évêques ; à la tête des régions, les métropolites, et à la tête des grandes aires de civilisation ou de nations, les patriarches. Les Patriarcats les plus anciens sont ceux de Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem. L’autorité appartient collectivement aux évêques. Les Églises orthodoxes forment entre elles un « réseau », en communion les unes avec les autres. Les communautés paroissiales ou monastiques orthodoxes sont présentes sur tous les continents, grâce à une action missionnaire ou à la suite de diverses migrations.

Les prêtres qui desservent les paroisses sont des hommes mariés qui ont été ordonnés par un évêque, suivant la plus ancienne tradition chrétienne. Les évêques sont choisis parmi les moines. La Paroisse orthodoxe Saints-Pierre-et-Paul de Nancy dépend de la Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale (Patriarcat de Roumanie), mais elle accueille des chrétiens orthodoxes de toutes nations et cultures.  

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Calendrier des célébrations pour la Grande Semaine et les Solennités Pascales 2023

Calendrier des célébrations pour la Grande Semaine et les Solennités Pascales 2023

Saint et Grand Jeudi, 13 avril 2023

9 h 30 : Divine Liturgie.

19 h 00: Vigile des douze Évangiles de la Passion

Saint et Grand Vendredi, 14 avril 2023

19 h 00 : Vigile de la Mise au tombeau

Saint et Grand Samedi, 15 avril 2022 

23 h 00 : Matines de la Résurrection.

Bénédiction des viandes, laitages et œufs.

Dimanche 16 avril 2023

10 h 00 : Matines de la Résurrection suivies de la Divine Liturgie

Bénédiction des viandes, laitages et œufs.

Agapes festives

Confessions

Jeudi 13 avril 2022, 18 h 00 : confessions.

Vendredi 14 avril 2022, 18 h 00 : confessions.

Samedi 15 avril 2022, 21 h 30 : confessions.

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Nouvelle restauration de la chapelle

Nouvelle restauration et réhabilitation de la chapelle Maringer :
Une église pour la paroisse orthodoxe et un espace culturel pour le quartier

Au cours de l’année 2017, la découverte d’un champignon, la mérule, qui s’était attaqué à différentes parties de la chapelle a nécessité la destruction d’éléments intérieurs et extérieurs, ainsi qu’un traitement adéquat. La « petite chapelle » (ancienne sacristie) est destinée à être l’église de la paroisse orthodoxe ; quant à la « grande chapelle », elle servira surtout d’espace culturel pour le quartier. La paroisse, grâce aux généreuses donations de fidèles, a commencé dès le mois de septembre 2021 les travaux de réhabilitation, de réaménagement et de restauration de la « petite chapelle » et de la « grande chapelle ». La majeure partie des travaux est réalisée par des entreprises spécialisées. Des bénévoles de la paroisse effectuent aussi une partie des travaux.

SEPTEMBRE – OCTOBRE 2021 :
Réalisation de la dalle dans la « petite chapelle ». Transport et dépôt de 120 tonnes de calcaire concassé sur le sol de la nef, damage, puis coulage de la dalle dans la « grande chapelle ».

NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2021 :
Pose du système de chauffage, puis coulage de la chape – Crépissage des murs.

JANVIER 2022 :
Restauration d’une partie des décors dans la « grande » et la « petite » chapelles –Réalisation d’un arc, réparation du plafond et mise en peinture dans la « petite chapelle ».

FÉVRIER – MARS 2022 :
Pose du granite sur le sol, montage d’une petite tribune, pose de l’iconostase et des lustres dans la « petite chapelle ». Réalisation des fondations et montage de la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ».

AVRIL ­– OCTOBRE 2022 :
Pose du granite sur le sol de la nef et poursuite des travaux d’édification de la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ». Dépôt de calcaire concassé sur le sol, damage et coulage de la dalle dans le chœur de la « grande chapelle ».

NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2022 :
Mise en peinture de la nouvelle tribune et pose du granite sur le sol sous la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ». Pose de l’autel derrière l’iconostase dans la « petite chapelle ».

JANVIER ­– MARS 2023 :
Pose du granite sur le sol du chœur de la « grande chapelle ».
Pose des bancs centraux et latéraux dans la nef de la « grande chapelle ».

16 AVRIL 2023 :
RÉOUVERTURE DE LA CHAPELLE POUR LA FÊTE DE PÂQUES