Archives de catégorie A la une

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Calendrier des célébrations pour la Grande Semaine et les Solennités Pascales 2024

Dimanche des Rameaux, 28 avril 2024
10 h 00 : Divine Liturgie

Saint et Grand Jeudi, 2 mai 2024
9 h 30 : Divine Liturgie
19 h 00: Vigile des douze Évangiles de la Passion

Saint et Grand Vendredi, 3 mai 2024
19 h 00 : Vigile de la Mise au tombeau

Solennités Pascales, 4 mai 2024 
23 h 00 : Matines de la Résurrection – suivies de la Divine Liturgie
Bénédiction des viandes, laitages et œufs.
Agapes festives

Confessions
Jeudi 2 mai : 18.00
vendredi 3 mai : 18.00
samedi 4 mai : 21.30

ParPère Ioan Toader

La tradition de l’iconographie sur verre

Aux 17e et 18e siècles, en Transylvanie, une région du nord de la Roumanie, une nouvelle technique d’iconographie est apparue : l’iconographie sur verre, se distinguant de la très ancienne technique d’iconographie sur bois. Ce phénomène religieux et artistique s’est considérablement développé dans certaines régions de Roumanie pendant ces deux siècles, mais la tradition perdure encore aujourd’hui, en conservant fidèlement la technique ancienne de la peinture sur verre.

Une tradition née autour d’un centre de pèlerinages

Une icône sur bois miraculeuse de la Mère de Dieu exsudant des larmes provoqua, vers 1694, de nombreux pèlerinages dans le village de Nicula où se trouvait cette icône. A cette époque, la Transylvanie faisait partie de l’Empire d’Autriche. Les pèlerins originaires de toute l’Europe souhaitaient emporter avec eux un souvenir du lieu du miracle. Les habitants du village commencèrent alors à peindre des icônes sur verre, en imitant au départ les images religieuses vendues chez eux par des colporteurs venus d’Europe centrale (Bohême, Autriche, Silésie, Galicie). Bientôt, la peinture sur verre devint un phénomène de masse. Tous les habitants du village peignaient, et tous les membres d’une famille se partageaient les différentes opérations : approvisionnement en verre, préparation des couleurs, reproduction des contours, remplissage, confection des cadres et des panneaux postérieurs.

Des peintres paysans, confesseurs de la Foi orthodoxe

L’inspiration de ces peintres paysans, dont la peinture n’était pas l’occupation de base, venait des icônes byzantines de leur Église orthodoxe bien-aimée, qu’ils défendaient contre les pressions autrichiennes pour les convertir au catholicisme. Leurs thèmes de prédilection étaient : la Vierge à l’Enfant, les Saints Protecteurs, la Sainte Cène, le Baptême du Christ, la Résurrection du Christ, la Sainte Trinité.

Une technique originale

Le support des icônes était le verre plan sur lequel on appliquait plusieurs couches successives de couleurs dans les contours d’un dessin copié à l’envers. La surface sur laquelle les couleurs étaient appliquées devenait ainsi le « dos » de l’icône et la peinture apparaissait par transparence sur le côté face. Les couleurs utilisées à l’époque étaient préparées sur la base d’oxydes métalliques et de matières naturelles. Une fois l’icône peinte, une couche de vernis s’appliquait sur sa face postérieure. Ensuite, elle était encadrée et protégée à l’arrière par un panneau en bois de sapin.

La diffusion de l’iconographie sur verre

La concurrence entre les familles d’iconographes du village incita des peintres à partir et à ouvrir des ateliers dans d’autres régions de Transylvanie. Sont ainsi apparues plusieurs « écoles ». Ce phénomène artistique dura plus de deux siècles, de la fin du 17e siècle au 19e siècle, et se répandit dans plusieurs régions de Transylvanie. L’art de l’icône sur verre connut sa décadence au début du 20e siècle, concurrencé par les premières lithographies.

L’iconographie sur verre dans la paroisse orthodoxe de Nancy

C’est cette ancienne tradition que la paroisse fait revivre, grâce à Ligia Iris Margineanu, iconographe amateur et membre de la paroisse. Elle a présenté les icônes qu’elle a réalisées lors de plusieurs expositions.

« La beauté incommensurable et la valeur artistique du folklore ainsi que des productions littéraires et lyriques du peuple roumain ont le don d’exprimer, parfois par de séduisantes simplifications, l’essentiel de la logique de la pensée populaire.

Loin d’être un simple objet de culte, les icônes sur verre de Roumanie représentent un document artistique de haute importance de la peinture sur verre du centre de l’Europe dont elles font partie intégrante tant par la position géographique de la Transylvanie, que par le moment de leur apparition et la filiation de leur technique. »

La peinture paysanne sur verre de Roumanie, Juliana Dancu et Dumitru Dancu, Édition Méridiane, Bucarest, 1975.

ParPère Ioan Toader

Nouvelle restauration de la chapelle

Nouvelle restauration et réhabilitation de la chapelle Maringer :
Une église pour la paroisse orthodoxe et un espace culturel pour le quartier

Au cours de l’année 2017, la découverte d’un champignon, la mérule, qui s’était attaqué à différentes parties de la chapelle a nécessité la destruction d’éléments intérieurs et extérieurs, ainsi qu’un traitement adéquat. La « petite chapelle » (ancienne sacristie) a été aménagée selon les codes d’un espace liturgique orthodoxe ; quant à la « grande chapelle », elle sert aussi de lieu de culte, mais son style néogothique a été respecté. La paroisse, grâce aux généreuses donations de fidèles, a commencé dès le mois de septembre 2021 les travaux de réhabilitation, de réaménagement et de restauration de la « petite chapelle » et de la « grande chapelle ». La majeure partie des travaux est réalisée par des entreprises spécialisées. Des bénévoles de la paroisse effectuent aussi une partie des travaux.

SEPTEMBRE – OCTOBRE 2021 :
Réalisation de la dalle dans la « petite chapelle ». Transport et dépôt de 120 tonnes de calcaire concassé sur le sol de la nef, damage, puis coulage de la dalle dans la « grande chapelle ».

NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2021 :
Pose du système de chauffage, puis coulage de la chape – Crépissage des murs.

JANVIER 2022 :
Restauration d’une partie des décors dans la « grande » et la « petite » chapelles –Réalisation d’un arc, réparation du plafond et mise en peinture dans la « petite chapelle ».

FÉVRIER – MARS 2022 :
Pose du granite sur le sol, montage d’une petite tribune, pose de l’iconostase et des lustres dans la « petite chapelle ». Réalisation des fondations et montage de la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ».

AVRIL ­– OCTOBRE 2022 :
Pose du granite sur le sol de la nef et poursuite des travaux d’édification de la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ». Dépôt de calcaire concassé sur le sol, damage et coulage de la dalle dans le chœur de la « grande chapelle ».

NOVEMBRE – DÉCEMBRE 2022 :
Mise en peinture de la nouvelle tribune et pose du granite sur le sol sous la nouvelle tribune dans la « grande chapelle ». Pose de l’autel derrière l’iconostase dans la « petite chapelle ».

JANVIER ­– MARS 2023 :
Pose du granite sur le sol du chœur de la « grande chapelle ».
Pose des bancs centraux et latéraux dans la nef de la « grande chapelle ».

16 AVRIL 2023 :
RÉOUVERTURE DE LA CHAPELLE POUR LA FÊTE DE PÂQUES

OCTOBRE 2023 :
Pose des vitraux dans la « grande chapelle » pour remplacer les verrières qui avaient été cassées pendant la période d’abandon du bâtiment.

Les vitraux ont été fabriqués par le maître-verrier Răzvan COSTEA. Il a restauré à l’identique les décors et réalisé les personnages selon les codes de l’iconographie orthodoxe.

ParPère Ioan Toader

Fermeture de la paroisse au mois d’août

Du 1er au 25 août 2018, il n’y aura pas d’offices à la paroisse orthodoxe de Nancy (ni Vêpres, ni Divine Liturgie).

Les offices reprendront le dimanche 26 août 2018.