Archives de catégorie Ateliers

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Atelier de chants de Noël traditionnels roumains

Les colinde sont des chants de Noël traditionnels roumains. Autrefois, dans les campagnes et les villes de Roumanie, des groupes d’enfants, d’adolescents et d’adultes allaient de maison en maison la veille de Noël pour les chanter. Les maîtres de maison accueillaient ces colindatori, les écoutaient et leur offraient une friandise et une boisson. Cette tradition se maintient encore dans certaines régions. De grands chanteurs roumains comme Stefan Hrusca ont contribué à la reconnaissance de la valeur musicale, poétique et spirituelle de ces chants.

L’association culturelle souhaite transmettre aux enfants ce patrimoine du folklore roumain dans sa dimension culturelle et spirituelle. C’est pourquoi les enfants qui auront répété les colinde lors de l’atelier les chanteront à la fin de la Liturgie dimanche 24 décembre et lundi 25 décembre.

L’atelier aura lieu le samedi 23 décembre 2017 de 16 h 30 à 17 h 30 à l’église.

Il sera animé par Mme Toma et Mme Onur.

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Atelier d’iconographie sur verre

L’icône sur verre de Transylvanie

« La beauté incommensurable et la valeur artistique du folklore ainsi que des productions littéraires et lyriques du peuple roumain ont le don d’exprimer, parfois par de séduisantes simplifications, l’essentiel de la logique de la pensée populaire.

Loin d’être un simple objet de culte, les icônes sur verre de Roumanie représentent un document artistique de haute importance de la peinture sur verre du centre de l’Europe dont elles font partie intégrante tant par la position géographique de la Transylvanie, que par le moment de leur apparition et la filiation de leur technique. »

La peinture paysanne sur verre de Roumanie, Juliana Dancu et Dumitru Dancu, Edition Méridiane, Bucarest, 1975.

Inspiré par l’iconographie sur verre de Transylvanie (Roumanie) des 17e et 18e siècles, notre atelier vous propose une initiation à la réalisation d’une icône sur verre en suivant les étapes de la technique ancienne de la peinture sur verre, ainsi que la découverte de l’histoire de ce phénomène artistique qui s’est développé dans certaines régions de Roumanie pendant deux siècles.

Une icône sur bois miraculeuse de la Mère de Dieu exsudant des larmes provoqua, vers 1694, de nombreux pèlerinages dans le village  de Nicula où  se trouvait cette icône. A cette époque, la Transylvanie faisait partie de l’Empire d’Autriche. Les pèlerins originaires de toute l’Europe souhaitaient emporter avec eux un souvenir du lieu du miracle. Les habitants du village commencèrent alors à peindre des icônes sur verre, inspirées par les icônes vendues chez eux par des colporteurs venus d’Europe centrale (Bohême, Autriche, Silésie, Galicie). Bientôt, la peinture sur verre devint un phénomène de masse. Tous les habitants du village peignaient et tous les membres d’une famille se partageaient les différentes opérations : approvisionnement en verre, préparation des couleurs, reproduction des contours, remplissage, confection des cadres et des panneaux postérieurs.

L’inspiration de ces peintres paysans, dont la peinture n’était pas l’occupation de base, venait des icônes byzantines de leur Eglise orthodoxe bien-aimée qu’ils défendaient contre les pressions autrichiennes pour les convertir au catholicisme. Les thèmes de prédilection étaient : la Vierge à l’Enfant, les Saints Protecteurs, la Sainte Cène, le Baptême du Christ, la Résurrection du Christ, la Sainte Trinité. Le support des icônes était le verre plan sur lequel on appliquait plusieurs couches successives de couleurs dans les contours d’un dessin copié à l’envers. La surface sur laquelle les couleurs étaient appliquées devenait ainsi le « dos » de l’icône et la peinture apparaissait par transparence sur le côté face. Les couleurs utilisées à l’époque étaient préparées sur la base d’oxydes métalliques et de matières fournies par la nature. Une fois l’icône peinte, une couche de vernis s’appliquait sur sa face postérieure. Ensuite, elle était encadrée et protégée à l’arrière par un panneau en bois de sapin.

La concurrence entre les familles d’iconographes du village incita des peintres à partir et à ouvrir des ateliers dans d’autres régions de Transylvanie. Sont ainsi apparues plusieurs « écoles ». Ce phénomène artistique dura plus de deux siècles, de la fin du 17e siècle au 19e siècle, et se répandit dans plusieurs régions de Transylvanie. L’art de l’icône sur verre connut sa décadence au début du 20e siècle, concurrencé par les premières lithographies.

Durant les mois de mai et juin, une exposition d’icônes sur verre aura lieu à la paroisse.

L’organisation de l’atelier
C’est cette ancienne tradition que l’atelier d’iconographie sur verre proposé par la paroisse fait revivre. L’atelier est ouvert aux adultes et aux enfants à partir de 8 ans. Une petite participation financière sera demandée pour l’achat du matériel. L’atelier sera animé par Ligia Iris Margineanu, artiste amateur, de profession chirurgien dentiste ; elle vous accompagnera avec passion dans cet univers fascinant.

L’atelier est organisé en quatre séances successives, les samedi-dimanche 13-14 mai et 20-21 mai, de 15h à 17h. Les séances correspondent aux différentes étapes de la réalisation d’une icône ; il faut donc être présent à toutes les séances :

Samedi 13 mai 2017 :
Présentation de l’histoire de la peinture sur verre et de la technique.
Préparation des couleurs et la mise en place des contours

Dimanche 14 mai 2017 :
Mise en place des détails de couleur (ombrages des visages et des vêtements, lumières)

Samedi 20 mai 2017 :
Finition de la mise en place des couleurs.

Dimanche 21 mai 2017 :
Fixation de la peinture (encre de typographie)
Teinture au brou de noix des cadres.

Nous vous proposerons l’icône « Le Christ en croix » pour sa beauté, sa symbolique mais aussi pour l’abord techniquement facile du dessin.
Les icônes réalisées par les participants seront bénies à la fin de la Divine Liturgie, le dimanche 2 juillet, le jour de la fête de la paroisse, avant d’être remises aux iconographes.

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Atelier « Martisor » – Laissez-vous emporter par la beauté du printemps !

Le 1er Mars est une fête roumaine traditionnelle particulière : elle célèbre la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps par le symbole des fils blanc et rouge entremêlés.

« L’atelier Martisor » qui a lieu le 25 février et le 4 mars a été un succès ! De nombreux enfants de 3 à 12 ans, souvent accompagnés par leurs parents ou grands-parents, ont confectionné de très jolis « martisoare » qu’ils ont pu offrir à leurs amis et aux membres de leur famille, pour la joie de tous. La vente de « martisoare » contribuera aussi à la réhabilitation de la chapelle Maringer.

Les organisatrices tiennent à remercier les participants et toute la communauté qui s’est laissé emporter par la beauté du printemps !

Concernant le 1er Mars et la tradition autour des « martisoare » vous pouvez consulter ce lien : https://paris.mae.ro/fr/romania-news/374

Le 1er Mars est une fête roumaine traditionnelle particulière : elle célèbre la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps par le symbole des fils blanc et rouge entremêlés. Cette année nous avons l’intention de lui consacrer un atelier ouvert aux petits (un atelier pour les enfants sera mis en place) et aux grands. Nous vous donnons rendez-vous le 25 février ou le 4 mars (de 16h à 17h) pour créer ensemble des « martisoare » à offrir à tous ceux qui vous sont chers !

Vous pouvez vous inscrire à cet atelier dès maintenant (voir formulaire ci-dessous), ou par simple retour de courriel.

Une cotisation modique sera nécessaire pour l’achat des produits indispensables à la réalisation des « martisoare ».

Concernant le 1er Mars et la tradition autour des « martisoare » vous pouvez consulter ce lien : https://paris.mae.ro/fr/romania-news/374

Nos créations :